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Pour Dickson le glas

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Le skipper et homme orchestre néo-zélandais de BMW Oracle est incapable d’endiguer la spirale de défaites du défi américain quasiment éliminé de la coupe Louis-Vuitton après une quatrième défaite, samedi, contre les Italiens de Luna Rossa en d
par Benoît BAUME (envoyé spécial à Valence)
publié le 19 mai 2007 à 7h00

Quelle débandade ! Comment BMW Oracle Racing, le représentant américain dans la Coupe Louis-Vuitton Cup, a-t-il pu en arriver là ? Samedi, en concédant sa quatrième défaite face aux Italiens de Luna Rossa, les hommes de Larry Ellison sont désormais pratiquement éliminés. Il suffit aux Transalpins d'emporter une des quatre courses qu'il reste potentiellement à courir pour accéder à la finale.Le plus inquiétant pour les Américains est certainement leur impuissance. L'équipe la mieux lotie financièrement, favorite pour de nombreux observateurs, semblait inébranlable… Elle a perdu tout consistance depuis le début des demi-finales. Une des explications : le délitement de la pierre angulaire du syndicat, celui qui décide de tout, le skipper et barreur Chris Dickson. Ce samedi, il a pris des risques énormes à la fin du prédépart en transgressant des règles évidentes et s'est vu infliger une pénalité pour refus de priorité et une autre pour avoir engendré une collision (mineure) entre les bateaux.

Véritable homme orchestre du défi, peu enclin à déléguer, le Néo-Zélandais a toujours su apporter un bonus à son équipe grâce à son expérience. Aujourd'hui, il semble dépassé et fébrile. Mais Chris Dickson a tellement bien su faire le vide autour de lui, qu'aucun marin ne semble capable de prendre la barre du bateau pour amorcer un nouvel élan. Le Français Bertrand Pacé a été mis au placard suite à des incompatibilités d'humeur avec Dickson et le Danois Sten Mohr ne semble pas p