La Cour de cassation a annulé la condamnation pour diffamation du président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, qui en 2005 avait laissé entendre que des policiers brûlaient des voitures lors des violences urbaines.
Selon des propos rapportés par le quotidien Midi Libre, l'ancien membre du Parti socialiste s'était demandé début novembre 2005, lors de l'inauguration d'une mosquée à Montpellier, si ce n'était «pas les flics qui, comme en mai 1968, (mettaient) le feu aux bagnoles».
Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, avait porté plainte et saisi le ministre de la Justice afin qu'il déclenche des poursuites.
En première instance, Georges Frêche avait été relaxé par le tribunal correctionnel de Montpellier. Le parquet avait alors fait appel.
Le 11 septembre 2007, la cour d'appel de Montpellier avait infirmé ce jugement et condamné Frêche à une amende de 1.500 euros.
Dans un arrêt rendu mardi, la chambre criminelle de la Cour de cassation a annulé cette décision. Les motivations de cette décision n'étaient pas disponibles ce mercredi à midi.
L'avocat de Me Frêche, Me Arnaud Lyon-Caen, a salué «une excellente décision». Afin d'obtenir cette cassation, il avait argué devant la Cour d'une part que les propos poursuivis ne correspondaient pas à la réalité de ce qui avait été prononcé et, d'autre part, que son client n'avait pas excédé
Geoges Frêche n'est plus condamné pour ses propos sur la police
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publié le 18 juin 2008 à 7h00
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