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Tests ADN sur des sushi

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Pour vérifier si les sushi contenaient ce qui était indiqué sur les étiquettes des vendeurs, des étudiants ont réalisés des tests ADN. Résultat: un quart des sushi ne correspondaient pas.
par afp
publié le 22 août 2008 à 7h00

Deux jeunes New-Yorkaises et un étudiant de l'Université de Guelph en Ontario (Canada) ont mené une enquête sur des sushi dont l'ADN a été vérifié, et un quart ne contenaient pas le poisson indiqué sur l'étiquette, rapporte ce vendredi le New York Times.Le rapport va être publié dans des revues spécialisées dont Food Research International la semaine prochaine, a annoncé l'Université de Guelph sur son site internet.

"Il ne s'agit pas seulement de fraude à la consommation, mais aussi de santé publique", souligne sur le site Robert Hanner, professeur de biologie et directeur associé du projet canadien "Un code-barre pour la vie", qui a supervisé le projet avec Eugene Wong, l'étudiant contacté par les jeunes new-yorkaises.

"Des personnes peuvent être allergiques à certaines espèces de poissons, et les conséquences peuvent être très graves", précise-t-il.

Kate Stoeckle, 19 ans, fille d'un chercheur spécialiste du "code-barre génétique" sur les oiseaux, et Louisa Strauss, 18 ans, ont recueilli des petits bouts de poisson sur une soixantaine de sushi qu'elles se sont procurées dans quatre restaurants et dix magasins d'alimentation de Manhattan, rapporte le New York Times.

De leur côté, Eugene Wong et Robert Hanner se sont également procurés des échantillons à Toronto et Guelph.

Les tests ADN effectués sur les échantillons de poisson avec la technique du "code-barre" ont montré que ce qui était annoncé comme du thon blanc était en f