Le samedi 26 juin, de 14 heures à 24 heures auront lieu «dix heures à la Mutualité à Paris contre le viol». Le manifeste ci-dessous qui sera, dans les prochains jours, complété par un texte plus précis sur les femmes, la justice et le viol dit pourquoi des femmes ont pris la décision d’organiser cette journée. Ce texte émane d’une série de réunions et de discussions rassemblant différents groupes du mouvement de libération des femmes. II n’est évidemment qu’un début d’analyse qui se poursuivra le 26. D’ici la Mutuatité en effet, d’autres réunions auront lieu : en assemblée générale, en réunions plus restreintes.

Des affiches seront prêtes à la fin de la semaine, des auto-collants aussi («Ras-le-viol, viol de nuit, terre des hommes». «Quand une femme dit non ce n’est pas oui c’est non»…). Des groupes préparent des sketches, des témoignages, abordent différents problèmes (la violence, la notion de consentement, le viol et les nouvelles formes de fascisme et de répression…). Pour tous renseignements, s’adresser aux permanences :

GLIFE 7 rue des Prouvaires, Paris 1er tél 331 74 47

Librairie des femmes, 68, rue des Saints-Pères, Paris 6e, tél 222 02 08.

La location de la salle coûte 20 000 F. Les affiches coûtent aussi de l’argent : envoyer des fonds à l’adresse suivante

«Les Muses s’amusent», BP 23403. 75122 Paris Cedex 03, CCP I a Source 347 32 70 J. Toutes les femmes qui veulent signer le texte ci-dessous doivent envoyer les signatures à cette adresse.

I- LE VIOL N’EST PAS UNE FABLE