Du vulgaire à l’érotico-chic, il n’y a souvent qu’une plume, une descente d’escalier langoureuse, un mot. Cette nuance, par exemple, que les stars du New Burlesque revendiquent, entre le strip-tease et l’effeuillage.
La tendance déferle en ce moment dans les salles, le spectacle Cabaret New Burlesque au théâtre de la Cité internationale en tête. Mais quand elle inspire une grande maison de vente, Cornette de Saint-Cyr, on marche plus sur les pas (talons aiguilles) de Dita Von Teese que de Dirty Martini. Les samedi et dimanche 22 et 23 janvier, la maison organisera sa quatrième vente aux enchères sur le thème de la pin-up. Cette année, elle échange les lignes épurées de l'hôtel Drouot pour les clairs-obscurs capitonnés du Crazy Horse, dans le VIIIe arrondissement de Paris.
Légèreté.«C'est le lieu est plus adapté, confie Pierre Cornette de Saint-Cyr. Plus qu'une vente aux enchères, nous voulions créer un spectacle. Et on a eu cette idée d'aller au Crazy Horse, qui a trouvé l'idée excellente.» A cette occasion, les amateurs feront un petit retour dans les années 60-80, la vente faisant la part belle aux œuvres d'Aslan, connu notamment pour son célèbre buste de Brigitte Bardot. Le sculpteur et dessinateur avait mis son goût de «l'intimiste hyper-figuratif» au service du magazine Lui de 1963 à 1981. La revue «pour hommes» bon genre avait collaboré avec plusieurs grands noms : Boris Vian ou François Truffaut, pour ne cite