«Ce n'est pas vulgaire, c'est de la vulve! Ce n'est pas créé pour faire sensation, c'est de l'art avec une conscience sociale». Sur le site internet de son oeuvre The Great Wall of Vagina, l'artiste anglaise Jamie Mc Cartney semble déjà répondre à ses détracteurs. Pendant près de cinq ans, le sculpteur a convaincu 400 femmes de poser pour lui. Résultat: 400 vulves en plâtre, exposées à Brighton du 6 au 31 mai au Fringe Festival de Brighton, le plus grand festival annuel d'art en Angleterre.
Les 400 sculptures, représentant des femmes de 18 à 76 ans, ont été regroupées en dix panneaux, d'une longueur totale de plus de neuf mètres. Parmi les personnes représentées, «des filles et des mères, des jumelles, des transsexuels, des femmes qui allaient avoir un enfant, ou qui venaient d'en avoir un, et des femmes qui allaient avoir une opération de chirurgie esthétiques pour les lèvres », précise l'artiste sur son site.
Une présentation (en anglais) de The Great Wall of Vagina et des méthodes de travail de Jamie Mc Cartney.
« Les vulves et les lèvres sont aussi différentes que les visages des gens», explique Jamie Mc Carney qui espère que « cette scuplture sera une aide dans la lutte contre le recours de plus en plus fréquent à la chirurgie esthétique des lèvres». « Cette tendance inqu