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Libération

La 54e Biennale de Venise illumine l'art contemporain

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Cette nouvelle édition ouvrira ses portes au public, lundi, autour du thème des «illuminations.»
publié le 1er juin 2011 à 10h50

Les VIP ne savent plus où donner de la tête. D'ici à la fin de la semaine, à Venise, il leur faut choisir chaque soir entre une quinzaine d'invitations pour des dîners ou des méga-fêtes organisées à l'occasion de la Biennale d'art contemporain. Elle ouvre lundi prochain au public, mais les professionnels se pressent dès aujourd'hui. Et, pour la presse, c'était ouverture mardi 10h. Libération y était, au milieu des envoyés spéciaux de la presse allemande, les plus ponctuels de tous. A partir de lundi, nous vous proposerons une série de zooms sur image.

Sortie de crise ou mascarade? Jamais la Biennale d’art contemporain n’aura été aussi courue. Un nombre record de bouteilles de champagne, sans compter quelques lignes de coke, devraient être sacrifiées à l’autel de cette 54e édition d’une manifestation qui n’a cessé d’envahir la ville, autour des deux grands sites: les Jardins, où se trouvent les pavillons des nations invitées depuis la fin du XIXe siècle, et l’Arsenal, qui accueille les autres, le tiers monde et tout cela. Sans compter des dizaines d’évènements, in ou off, dans les églises, les palais ou les musées, jusque dans les plus petites iles de la lagune. Cet immense déballage est installé jusqu’en novembre, mais le calendrier excité du microcosme veut que seule compte cette semaine, la foule se pressant devant le moindre cocktail ou vernissage. La semaine prochaine, tout le monde sera reparti pour Bâle, Miami, ou la Mamounia.

En attendant, les invités s’interro