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Libération
Reportage

La Fabrique, label de Nantes

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Lieu . Inauguré ce week-end, cet espace avec salles de concert et studios a ouvert dans «le quartier de la création». Une étape de plus dans la reconquête d’une zone en friche.
publié le 4 octobre 2011 à 0h00

L'affiche a fait florès dans les rues de la ville. La Fabrique y promettait un week-end de festivités gratuites. «Expérimentez un nouveau lieu culturel à Nantes», appelait-elle, avec un logo en legos zébrés et colorés. Derrière, une autre affiche alléchante donnait sur des noms encore inconnus : la salle Maxi, la salle Micro, les Nefs, la Place… Autant de promesses de nouveaux espaces. La Fabrique ouvrait ses portes vendredi. La veille, les deux bâtiments, situés sur l'île de Nantes, juste après la Machine et son éléphant bien connus des autochtones, collant les nefs Dubigeon, avaient encore l'allure de ruches, avant l'envol.

Car la Fabrique se présente comme une sorte de label. Elle se conjugue au pluriel, tel un ensemble d’espaces destiné aux artistes et aux structures de production, d’accompagnement et de diffusions. Imaginé comme un pilier vivant et moderniste sur l’île de Nantes, le concept a fini par devenir réseau, en annexant à sa stratégie communale le centre de résidence d’associations du quartier Dervallières, ouvert dans une ancienne école il y a un an. Une quatrième Fabrique phagocytera en lieu et place l’ex-Olympic, la salle mythique située dans le quartier populaire de Chantenay. Celle-là devrait se concentrer sur les pratiques de la danse et de la musique. En mai, on y avait également fêté trois jours de concerts durant un événement moins heureux, l’arrêt d’activité. Fin d’une histoire, pour la naissance d’une autre, dans le même chaudron des années 2