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Stands de standing à la Fiac

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Marché. Le 38e rendez-vous phare de l’art contemporain, qui s’ouvre aujourd’hui à Paris, révèle une sélection drastique et privilégie les galeristes étrangers.
publié le 20 octobre 2011 à 0h00
(mis à jour le 20 octobre 2011 à 11h50)

La 38e Fiac, Foire internationale de l'art contemporain, ouvre ses portes au public à Paris, aujourd'hui, jusqu'à dimanche, pour une belle édition. Au Grand Palais, 168 galeries d'art contemporain se retrouvent pour proposer leurs plus chères œuvres. Le Landerneau s'agite cette année, car la sélection a été drastique. L'extension dans la cour carrée du Louvre étant en travaux, la foire a dû amputer 12% de ses exposants - qui étaient près de 200 l'année dernière. Heureusement, l'ouverture d'un balcon au Grand Palais lui permet d'accueillir des galeries plus créatives, qui font notre bonheur (lire ci-contre).

Fric. Comme les mastodontes de New York ou de Londres (Gagosian, Cooper, Goodman, White Cube…) ont lourdement atterri sous la nef, certains prolongeant une location dans les quartiers avoisinants, les étrangers représentent un bon deux tiers des exposants. Ce succès conforte le choix du Grand Palais, où la manifestation a élu domicile depuis 2006 : il y a quelques années, la Fiac était bien contente d'accueillir des galeries italiennes secondaires… Mais les Français, qui savent faire, râlent. Certains s'inquiètent de la tournure cosmopolite annoncée de la prochaine triennale au Palais de Tokyo. S'entonne donc le refrain : Ah ! si les Français, déjà faiblards, ne sont pas soutenus chez eux…

Sans conteste, certains mis à l’écart auraient pu enrichir les pharmacies de Damien Hirst de circonstance : il faut bien rentabiliser la foire, une de