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Libération

Un automne arabe à Paris

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L'exposition met à l’honneur des plasticiens nés au Proche et au Moyen-Orient dont certains vivent en France.
L'affiche de l'exposition visible jusqu'au 12 novembre. (DR)
publié le 7 novembre 2011 à 11h18

Après Venise, qui proposait cet été à la Biennale une large exposition panarabe d'art contemporain, «The Future of a Promise», c'est au tour de Paris de rendre hommage aux artistes de cette scène. L'exposition «Traits d'union. Paris et l'art contemporain arabe», présente les œuvres de treize plasticiens arabes ayant un lien avec la France en général et Paris en particulier, ils y sont nés, y ont habité, étudié ou enseigné. Certains d'entre eux étaient aussi dans ville italienne comme le Libanais Ayman Baalbaki ou le Palestinien Taysir Batniji.

«Traits d'union» est initiée par les fondateurs de la revue Art absolument, Pascal Amel - rédacteur en chef - et Teddy Tibi - directeur de la publication. Même si la tentation est forte, les récents événements qui viennent de se produire de l'autre côté de la Méditerranée, n'ont aucun lien de cause à effet sur cette création. En effet, l'art de cette région du monde, «n'a pas attendu le coup de projecteur de l'actualité pour exister : au moins deux ou trois générations de créateurs se révèlent passionnants ; pour ne citer que quelques noms, ont émergé dans les années 60-70 les figures pionnières de la modernité arabe, comme le Turco-Jordanien Fakr el Nissa, le Libanais Chafik Abboud, l'Egyptien Adam Henein ou les Marocains Jitali Gharbaoui et Ahmed Cherkoui, et bien d'aut