Menu
Libération

Philippe Katerine refait sa plastique

Article réservé aux abonnés
Sculpture réalisée par Philippe Katerine exposée à la Galerie des Galeries, à Paris. (DR)
par Morgane LE CAM
publié le 17 avril 2012 à 13h26
(mis à jour le 17 avril 2012 à 15h49)

Depuis le 4 avril et jusqu'au 2 juin, la Galerie des Galeries, boulevard Hausmann à Paris (9e), donne carte blanche à Philippe Katerine. L'occasion de découvrir une autre facette de ce chanteur, acteur et réalisateur imprévisible et inclassable. Pour sa première exposition, intitulée Comme un ananas, ce plasticien de formation crée un parcours initiatique où ses dessins deviennent sculpture puis histoire. Philippe Katerine y prolonge son introspection et interroge sur les apparences. Et, comme à son habitude, étonne et intrigue.

Génie pour certains, imposteur pour d'autres, le chanteur Philippe Katerine connaît le succès en 2005 avec son huitième album Robots après tout et ses tubes 100 pour 100 V.I.P. et Louxor j'adore. Il s'essaie ensuite au cinéma dans les films de Philippe Ramos (Capitaine Achab), Joan Sfaar (Gainsbourg, vie héroique), et Thierry Jousse (Je suis un no man's land). En 2007, il publie son premier livre, l'enthousiasmant Doublez votre mémoire. Dans ce journal graphique, l'artiste protéiforme livre ses observations et hallucinations.

Une réflexion que Philippe Katerine poursuit avec Comme un ananas. L'exposition commence par une série de diptyques où des personnalités politiques sont mises en scène. Dans ces tranches de vie absurdes, les sujets disparaissent. Les détails réapparaissent dans la salle suivante pour former un tout. «Mon idée c'est une sculpture ou les objets de c