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Le Bassin minier du Nord Pas-de-Calais inscrit au Patrimoine mondial de l’humanité

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Vue du bassin minier prise le 28 janvier 2010 à Oignies. (AFP)
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publié le 30 juin 2012 à 18h24

L’Unesco a décidé samedi d’inscrire le Bassin minier du Nord/Pas-de-Calais au Patrimoine mondial de l’Humanité. Une récompense pour la seule candidature française mais surtout pour une région ayant connu une reconversion difficile après trois siècles d’exploitation du charbon.

Quand en 2010 la France avait officiellement déposé la candidature du bassin minier du Nord/Pas-de-Calais, le ministre de la Culture de l'époque Frédéric Mitterrand en avait souligné le caractère «exceptionnel par son sujet et son ampleur, qui, en outre, est portée avec passion et émotion par toute une région».

Placer le bassin minier, ses terrils ou ses cités sur une liste qui comprend le Taj Mahal, la Grande barrière de corail ou encore le Mont Saint-Michel, n'était pas forcément évident.

Mais le BMU (Bassin minier uni), organisme porteur du projet, au bout de sept ans de travail et avec un dossier de 1.450 pages, pesant 15 kilos, est parvenu à convaincre les 21 Etats membres de la commission de l’Unesco réunis à Saint-Pétersbourg.

«Pour certains, gommer le paysage sinistre de vieille industrie était une nécessité. Mais aujourd'hui les choses ont changé (...). L'héritage que l'on a, il n'est pas banal, pas répétitif», souligne Frédéric Kowalski, chargé d'études sur les bassins miniers au sein de l'association Chaîne des terrils.

Aux yeux de l'Unesco, le bassin minier est désormais reconnu en tant que «paysage culturel évolutif».

Sur 120 kilomètres de long, 87 communes, 1