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Photographie, les bons déclics

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Panorama. De la biennale parisienne au Photaumnales de Beauvais, un programme dense qui couvre toutes les époques.
«Nike», 2010 de Julia Peirone, exposée à l'Institut Suédois (Paris IIIe), à partir du 7 novembre. (Photo Julia Peirone)
publié le 11 septembre 2012 à 20h16

Sur la carte de France, Paris conserve son leadership en matière photographique, c'est une évidence. D'autant plus qu'en cette année paire, se déploiera dans toute la capitale le Mois de la Photo, biennale hybride qui fête allegro sa 17e édition. Plus de 80 expositions sur les deux rives, dans les galeries en vogue comme dans les musées, dopées à la mi-novembre, du 15 au 18, par Paris Photo au Grand Palais, foire internationale où il fait bon s'exhiber, ambiance carnaval de Rio.

L'exposition du Mois à ne pas rater : Hannah Villiger (1951-1997), au Centre culturel suisse (Paris IIIe), lieu de réflexion. Pourquoi ? Parce que ses Polaroid exigeants, dont elle est l'unique sujet, sont de la sculpture compressée, exemplaires d'une recherche spirituelle.

Signe de vitalité, le milieu de la photographie s’enrichit aussi cet automne de lieux culturels originaux, en province - le Percolateur, à Marseille - comme dans la proche Europe - le Centre national de l’audiovisuel (CNA) de Dudelange, au Luxembourg. C’est d’ailleurs au CNA que sera accrochée «The Bitter Years/Les années amères», l’expo organisée, en 1962 par Edward Steichen (1879-1973), le vieux lion de la photographie américaine, conservateur au MoMA (Museum of Modern Art) de New York dès son ouverture. Y seront enfin visibles les 208 épreuves, prises entre 1935 et 1941, dans le cadre de la Farm Security Administration, créée dans l’élan généreux du New Deal de Roosevelt. Parmi les noms célèbres, Dorothea La