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Libération

Rennes, boîte à Cultures Electroni[k]

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Jusqu’à dimanche, le festival explore les croisements entre arts, musiques et technologie.
«Eclipse» une performance électrospatiale de Mondkopf associé aux graphistes lyonnais Trafik.
publié le 8 octobre 2012 à 20h36

Pour faire de la musique électr(on)ique, il faut : une dose de gelée musicale, huit machines à coudre Singer, 64 ballons gonflés à l'hélium, 25 ampoules à incandescence, quelques billes, du coton, du papier… Le festival Cultures Electroni[k] prend ses quartiers à Rennes (Ille-et-Vilaine) jusqu'au 14 octobre avec une recette éprouvée. Mélange de musiques, savante et pop, de graphisme et de multimédia, de fresque au stylo-bille et de mapping vidéo (avec les AntiVJ, référence en la matière), de clubbing et de sortie en famille, où l'on pourra par exemple cuisiner les Noisy Jelly.

Le spectateur est invité à modeler son propre instrument en gelée multicolore grâce au kit de chimiste conçu par Marianne Cauvard et Raphaël Pluvinage. Une fois qu'on a démoulé la matière, on peut la faire gigoter par simple toucher, créant de drôles de sons que les concepteurs appellent «électronique floue».

L'installation sera aussi présentée lors de la nuit Arts & Science, jeudi - l'occasion de découvrir un autre phénomène cosmique, Eclipse, une performance électrospatiale de Mondkopf associé aux graphistes lyonnais Trafik, en forme d'hommage «ambient» à Brian Eno (et son album Apollo). La musique en apesanteur de «Tête de lune» s'accompagne d'une composition abstraite et contrast