L'inscription tracée jeudi par une déséquilibrée sur la toile de Delacroix la Liberté guidant le peuple a été «intégralement retirée», a indiqué la direction du Louvre dans un communiqué, sans dommage pour cette peinture devenue le symbole de la République.
La nouvelle antenne du Louvre à Lens, dont cette scène faisait l'affiche, a dû fermer pour la journée de vendredi, mais devrait rouvrir dès samedi, avec la toile en place. Une restauratrice, venue de Paris avec l'équipe du département des peintures conduite par Vincent Pomarède, a commencé dès vendredi en fin de matinée à l'effacer avec un solvant usuel pour les nettoyages de peintures, à base d'acétone. «Le graffiti a été tracé par un feutre classique Bic, dont nous avons pu rapidement connaître la composition, nous a déclaré Vincent Pomarède. Nous avons pu faire des tests sur une palette à part pour nous assurer de trouver le bon solvant. Le vernis protecteur n'a lui-même pas été atteint. Heureusement, l'auteur des faits n'a pas appuyé, et n'a donc pas laissé d'empreinte sur le vernis ou la couche picturale.»
Interpellée sur le moment, une femme de 28 ans a été placée en garde à vue. Son inscription est pratiquement illisible mais dans ses premières déclarations confuses, elle a fait allusion aux attentats du 11 septembre à New York. Pour Vincent Pomarède, «cet incident regret