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Un nouveau Visages du monde à Cergy

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Lieu . A l’occasion de son ouverture, le centre socioculturel du Val-d’Oise décode le jeu vidéo.
Installation «Water Light Graffiti», concue par Antonin Fourneau. (Photo DR)
publié le 11 février 2013 à 20h46

Des gamins armés de bombes à eau et d'éponges taguent le Water Light Graffiti, un mur fait de myriades de LED qui s'illuminent au contact de l'eau, conçu par l'artiste Antonin Fourneau. Un vieux monsieur s'essaye à un jeu vidéo musical japonais, le mythique Vib-Ribbon, tandis que des groupes de filles tripotent les boutons d'arcade de l'exposition «Menaces sur la ville». Le tout dans une joyeuse cohue célébrant l'inauguration officielle de Visages du monde.

Attendu depuis dix ans, le centre socioculturel du Val-d’Oise, érigé au cœur du nouveau quartier du Nautilus, se veut à l’image des Hauts-de-Cergy. Un lieu de brassage et de rencontre censé devenir le cœur battant de ce dernier-né des quartiers de la ville nouvelle. A la fois équipement public comportant mairie, médiathèque, espace multimédia, et salle de spectacles, Visages du monde est aussi un lieu de diffusion et de création dédié aux cultures urbaines, au sens large. Avec une attention particulière portée à la danse actuelle, jetant des passerelles entre hip-hop et danse contemporaine et au jeu vidéo.

Détournements. Dans un recoin du hall, la première exposition confiée à Tony Fortin donne le ton, questionnant les représentations de la ville dans le médium vidéoludique. «On ne veut pas seulement faire jouer, mais décoder», dit Xavier Girard, responsable des arts numériques (dotés de 140 000 euros, comme la danse). Inutile de chercher le dernier GTA