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Après le Louvre, succession ouverte au musée national d'Art moderne

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Le directeur du musée depuis 2000, Alfred Pacquement, très apprécié des conservateurs, part en retraite à la fin de l’année.
La disparition de la toile de Picasso retrouvée jeudi aux Etats-Unis avait été constatée en 2001 au centre Pompidou, à Paris, où elle était stockée. (Photo Jacky Naegelen. Reuters)
publié le 11 avril 2013 à 13h04

C’est la prochaine nomination importante de la culture, après la villa Médicis, Orsay et, la semaine passée, le Louvre. La vacance de la direction du musée national d’Art moderne (MNAM), est affichée au centre Pompidou. Le président du Centre, Alain Seban, ouvre un appel à candidatures. Pour les personnes intéressées, il faut se signaler auprès de lui d’ici le 30 mai 18 heures.

Le titulaire depuis 2000, Alfred Pacquement, très apprécié des conservateurs, part en retraite à la fin de l’année. Alain Seban, qui veut se décider durant l’été, a voulu prendre son temps et faire tout bien. Il devra ensuite proposer un nom à Aurélie Filippetti.

Vingt deux questions

Seban prévoit une commission internationale qui l'aidera à faire son choix, dont la composition ne serait pas révélée pour éviter les pressions. Il faut laisser quelques semaines aux candidats pour plancher, car ils sont priés de déposer une note d'intention, en répondant à 22 questions sur l'avenir de ce musée, plus la question piège, dont l'ironie mordante n'a pas dû échapper à son auteur : «Que faut-il absolument éviter ?»

La liste est longue... Sans compter l'interrogation implicite, que nous leur livrons bien amicalement pour les anti-sèches le jour de l'oral : «Saurez-vous affirmer la présence du musée au sein du Centre et dans le monde, tout en vous adaptant à un président omnipotent ?». Ce problème ne se posait pas pour Pacquement, choisi en 2000, de préférence à l'ébouriffante Suzanne Pagé, puis reconduit par trois pré