Anna Calvi (musique)
Elle a déjà fait ses preuves avec un premier disque de rock baroque en 2011, qu'elle décrit aujourd'hui comme une «revendication. Il représentait tout ce que j'avais envie d'être : une chanteuse». Plus confiante sur son deuxième album, One Breath (Domino/Sony), à paraître le 7 octobre, elle chante moins, fait de la place au déluge de cordes, aux chœurs dramatiques, aux silences, aux bizarreries d'un orgue sur lequel elle tape sans logique. C'est un travail brut, qui «explore les extrêmes, beaux ou hideux» et ses états d'âme au moment de la composition. Elle y décrit cet instant pétrifiant, «où l'on est sur le point de perdre le contrôle, inquiet mais confiant, car rien ne s'est encore passé». En interview, Anna Calvi ne se laisse pas facilement aller. La blonde superbe, toute de noire vêtue, pèse ses mots. Mais sourit quand on remarque ses grosses chaussettes de sport qui dépassent des bottines. «C'est mon côté subversif», s'amuse-t-elle. E.V.B. Le shooting avec Anna Calvi est visible ici.
Marcelo Burlon (style)
Cet Argentin (de Patagonie), installé à Milan, a d’abord été une figure de la nuit, organisé des soirées, mixé, joué à l’apprenti styliste ou consultant. Puis il a surfé sur la vague du sportswear stylé et lancé sa griffe County of Milan il y a un an. Proposant des tee-shirts aux motifs de serpents ou de plumes, qui mêlent l’ésotérisme (l