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Marlène Mocquet expose son univers fantasmagorique à la Maison des arts de Malakoff.
publié le 18 octobre 2013 à 20h26

C'est un monde foisonnant qui s'offre à nous à la Maison des arts de Malakoff (Hauts-de-Seine). Un mélange de Jérôme Bosh, de Tim Burton et d'Alice au pays des merveilles revisité par Marlène Mocquet. Cette artiste née en 1979 a conçu son exposition comme une très grande installation, dont le commissariat a été confié à Henri-François Debailleux (collaborateur de Libération).

Sur les deux étages de l'espace, elle déploie son univers fantasmagorique sous forme de peintures, dessins et céramiques. Dans chacune de ses œuvres, on retrouve un monde plein de fantaisie et de poésie, où se mêle une foule de personnages, d'animaux, de monstres et de chimères aux formes exubérantes et colorées. Cette faune est embarquée dans d'invraisemblables aventures (une fraise se transforme en coccinelle, une déesse mère survole des gratte-ciel), des histoires sans queue ni tête tout droit sorties de son imaginaire, mais en aucun cas de mauvais rêves : «La nuit, je dors», explique l'artiste. Ces fables picturales s'engendrent naturellement, spontanément. Elles partent d'un accident de la matière, de taches, de coulures d'où naissent des yeux, des oiseaux, qu'elle affine, transforme et étire. Diplomée des Beaux-Arts en 2006, soutenue à ses débuts par le galeriste parisien Alain Gutharc, Marlène Moqcuet a exposé au musée d'Art contemporain de Lyon, en 2009, e