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Œuvres

Droit au brut

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Deux expositions parisiennes témoignent de l’engouement pour le genre.
Sans titre, 1975, de Janko Domsic. (Photo courtesy galerie Christian Berst)
publié le 3 février 2014 à 16h24

L'art brut revient en force dans la capitale, à côté de l'hommage que lui rend la Halle Saint-Pierre, en présentant «Raw Vision, 25 ans d'art brut», deux autres expositions témoignent de l'engouement pour cet art «hors norme», «hors circuit». L'une au musée Singer-Polignac (1), dans l'enceinte de l'hôpital Sainte-Anne, spécialisé en psychiatrie et, la seconde, à la galerie Christian Berst spécialisée, elle, en art brut.

L'hôpital expose un ensemble d'œuvres appartenant à la collection d'Alain Bourbonnais, créateur de la Fabuloserie, qui fête ses 30 ans d'existence. Dans le sillage de Jean Dubuffet, Alain Bourbonnais (1925-1988), soutient l'art brut en ouvrant tout d'abord une galerie en 1972, à Paris, qui, au fil des ans, se transforme progressivement en collection, qu'il finit par transférer en 1982  à Dicy, un village de l'Yonne, où elle prend le nom de La Fabuloserie.

Pour cet anniversaire, l'institution médicale, propose une centaine d'œuvres, de vingt-six artistes, certains célèbres -Aloïse Corbaz, Michel Nedjar ou Janko Domsic- et d'autres moins connus tel cet anonyme dit «Pierrot le Fou» ou encore Thomas Boixo, qui fut interné j