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George W. Bush, croute que coûte

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L'ancien président américain s'adonne à corps perdu à sa nouvelle passion: la peinture. Il consacre à son propre travail une exposition dans son musée familial à Dallas. Et non, il ne peint pas avec les doigts.
publié le 7 avril 2014 à 16h45

Le départ de George W. Bush de la Maison Blanche en 2009 fut, pour beaucoup, un grand soulagement. L’ex-président américain a quitté la scène politique internationale pour mieux conquérir celle de l’art. On plaisante à peine. Bush junior a décidé de partager sa nouvelle danseuse avec les visiteurs du Bush Center, inauguré l’an dernier sur le campus de l’université méthodiste de Dallas, au Texas, doté d’une bibliothèque, d’un musée, d’un institut politique et d’une fondation à la gloire de l’œuvre familiale.

L'exposition s'intitule The Art of Leadership: A President's Personal Diplomacy (l'Art du leadership: la diplomatie personnelle d'un Président) et retrace, à travers vingt-quatre portraits au trait grossier, le travail diplomatique de George W. Bush entre 2001 et 2009, durée de son mandat. Parmi les grands de ce monde, il y a, en bonne place, Vladimir Poutine, Tony Blair, Hamid Karzaï, Ellen Johnson Sirleaf (présidente de la République du Libéria), le Dalaï-Lama, Junichiro Koizumi, l'ancien Premier ministre japonais, mais aussi Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac.

Nicolas Sarkozy a les honneurs des cimaises du Bush Center de Dallas. Photo Brandon Wade-Reuters

Le centre Bush espère que l'œuvre picturale de l'ancien président «permettra de sensibiliser et d'informer les visiteurs sur le rôle important que le leadership joue au sein de la diplomatie mondiale, et offrira le point de vue d'un initié des relations du président Bush avec les autres dirigeants du monde»