Pourquoi rencontrer une princesse ? Parce que ça n’arrive jamais. C’est ainsi que, le week-end dernier, l’on s’est retrouvé à faire causette avec Gloria von Thurn und Taxis, de son vrai prénom (on retient son souffle) Mariae Gloria Ferdinanda Joachima Josephine Wilhelmine Huberta, l’une des figures de l’aristocratie allemande, veuve de Johannes von Thurn und Taxis, richissime prince bavarois. Elle fut pendant la décennie 80 l’une des grandes figures de la jet-set, se mouvant dans des tenues excentriques au possible (les échotiers se souviennent d’une robe faite de nounours en peluche) et apparaissant sur les plateaux télévisés.
En 1985, dans Vanity Fair, le journaliste Bob Colacello la surnomma «la princesse TNT». Le surnom est resté, d'autres ont suivi : «la princesse punk», la «chérie de la jet-set», «l'aristo-pop». Quasi inconnue en France, c'est une célébrité en Allemagne.
A Paris, la Prinzessin, 54 ans, venait pour quelques jours, à l'occasion du vernissage de son exposition de papier peint à la Galerie du Passage, «Voilà Chéri !» Elle nous envoya ce mail : «Cher Monsieur, est-ce que vous auriez envie de venir me chercher à CDG ?» Pourquoi pas ? Rendez-vous fut pris avec la dame, et l'interview eut lieu. D'abord dans le terminal 2 de l'aéroport de Roissy, puis dans une berline qui filait vers le centre de Paris, pour finir son trajet à la terrasse du Café de Flore, natürlich. Dans la voiture, on deman