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Montpellier, l’effet Pavillon

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Directeur du musée depuis 2010, Gilles Mora s’est investi pour donner un nouvel élan à ce lieu en y présentant des expositions exclusives et gratuites.
Le Pavillon mêle expos grand public et plus conceptuelles. (Photo Freddy Dam. Ville de Montpellier)
publié le 3 août 2014 à 18h06

Avec ses faux airs de petite gare de province, le Pavillon populaire de Montpellier est bien un lieu de transit. Depuis 2010 - année de son renouveau - il s’est imposé comme l’un des lieux les plus dynamiques et marquants de la photographie en France. Chaque année, trois expositions - toujours inédites jusqu’alors - lui permettent d’accueillir des dizaines de milliers de visiteurs. L’alternance s’opère au fil des mois entre des créations thématiques («Apocalypses, la disparition des villes», «la Volonté de bonheur», consacrée au Front populaire) et des expositions monographiques («Brassaï en Amérique» ou le formidable «Couleurs Plossu» de l’été 2013).

Fin février, Paul McCartney a débarqué pour une poignée d’heures dans la capitale du Languedoc-Roussillon afin d’inaugurer la première rétrospective française de Linda McCartney, son ex-épouse, décédée en 1998. Il en avait supervisé à distance les moindres détails, de l’accrochage aux papiers peints, en passant par la maquette des textes autour des installations.

Alchimie. Succès évident (60 000 entrées) pour cette exposition quasi patrimoniale, qui proposait un regard intimiste sur l'univers des Beatles et de la pop sixties, mais également des images, des compositions ouvrant sur d'autres aspects du travail artistique de Linda McCartney.

Changement complet de registre cet été, avec l'exposition consacrée à l'univers énigmatique et instable du photographe français Patrick Tosani (lire ci-d