Elyx se balade dans Paris pour illustrer des instants cocasses photographiés sur le vif. Quelques traits simples le caractérisent : des bâtons en guise de jambes et de bras, une tête ronde, un torse en triangle inversé. On pourrait croire à un dessin d’enfant, mais Elyx vient bien de la patte d’un adulte. Il est le dernier né du graphiste Yak (Yacine Ait Kaci) et, depuis quelques mois, son succès va crescendo sur les réseaux sociaux. Pas moins de 37 000 followers sur Facebook, 2 000 abonnés sur Twitter et 7 000 suivis sur Instagram. Chaque jour, Yak poste cinq à six clichés des aventures poétiques de son personnage. Du street art qui nécessite un crayon, un petit carnet, un appareil photo, et une connexion internet.
«Elyx existe depuis trois ans et demi, mais j'ai commencé à travailler exclusivement dessus depuis le mois de décembre. Et le buzz est arrivé», explique son créateur. Une exposition à la mairie du IIIe arrondissement de Paris en mars, l'illustration de la marque Hermès au salon du meuble à Milan en avril et, actuellement, des croquis d'Elyx à la galerie parisienne Bettina. «Je n'explique pas tellement ce succès, car mon procédé est toujours le même depuis ces trois ans, déclare Yak. Mon personnage est universel. On ne peut pas dire s'il est français, américain ou chinois. Il est une façon de voir les choses librement, et tout le monde peut s'y retrouver.»
Elyx ne date pas d'hier. Ce coup de crayon si particulier émane du protag