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Libération
Interview

Lek : vingt-cinq ans de «graff» et d’«urbex» à Paris

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Rencontre avec le graffeur parisien spécialiste de l’exploration urbaine artistique.
Kan, Sowat et Lek au Mausolée (Photo Thias)
publié le 14 novembre 2014 à 14h37

Présent dans le milieu depuis les années 80, le graffeur parisien Lek a, avec son alter ego Sowat, fait parler de lui ces dernières années : au Palais de Tokyo et dans le Mausolée en 2012, à la Fiac 2014. Les deux, avec Jacques Villeglé (dont on peut voir la conférence en ligne), sont aussi à l'origine de la première pièce de graffiti entrée dans la collection permanente du Centre Pompidou : un tableau sur lequel une vingtaine d'artistes ont dessiné à la craie et à l'eau. Une vidéo, Tracés directs, elle aussi intégrée au fonds d'œuvres du Musée d'art moderne, montre cette performance.

C’était comment, vos premiers moments dans le graffiti ?

Ce courant est arrivé au début des années 80 en France. Mes premières peintures, c'est en 1988. Au début, tu commences par taguer, puis j'ai mis pas mal d'années à acquérir des facilités à peindre. Et puis j'habitais près de Stalingrad, près du fameux terrain ouvert par les BBC, cette galerie à ciel ouvert.

Quelle ambiance dans cet endroit ?

Pendant des années, ce terrain a brassé toute la scène