Samedi la justice a ordonné au château de Versailles de retirerde la vue du public les tags antisémites inscrits sur la sculpture Dirty Corner d'Anish Kapoor exposée dans son parc. «NOUS ALLONS NOUS BATTRE. LES RACISTES NE VAINCRONT PAS. REJOIGNEZ-NOUS», a dénoncé lundi l'artiste sur Instagram. Après la dégradation de son œuvre le plasticien avait considéré que «ces mots infamants [en] faisaient partie». Pour le juge des référés saisi par une association et un conseiller municipal «la liberté de création et d'expression artistiques implique le respect du droit moral de tout auteur sur son œuvre», mais lorsque celle-ci est exposée publiquement, «cette liberté doit se concilier avec le respect des autres libertés fondamentales».