Banksy continue son œuvre en soutien aux migrants de Calais. Fin septembre, l'artiste britannique avait envoyé des éléments de Dismaland, son parc d'attractions subversif installé provisoirement à Weston-super-Mare, station balnéaire anglaise, pour construire des abris. Le street-artiste, que personne n'a jamais vu, vient de laisser trois œuvres sur des murs de Calais. La première, à l'entrée de la «jungle», où survivent près de 4 500 migrants, représente Steve Jobs, fondateur d'Apple, mort en 2011. «Jobs était le fils d'un immigré syrien, rappelle Banksy dans un communiqué. Apple est la société qui dégage le plus de bénéfices et paye plus de 7 milliards de dollars d'impôts, mais cela a pu être le cas seulement, parce qu'un homme venu de Homs a pu entrer [aux Etats-Unis, ndlr].» Photo Philippe Huguen. AFP
Le street-artiste Banksy embarque le défunt Steve Jobs dans la «jungle» de Calais
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publié le 13 décembre 2015 à 19h36
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