Au centre Pompidou, une exposition met en lumière l’aspect ironique, entre clin d’œil et coup de fouet salutaire, des travaux du peintre allemand, professeur du Bauhaus mort en 1940, qui marqua l’art moderne de sa griffe. L’accrochage permet d’explorer avec rigueur ses différentes cavernes, ses jardins intérieurs, depuis ses débuts de caricaturiste jusqu’à ses derniers moyens et grands formats de 1938-1940.

L’Espagnol José Luis Guerín imagine, dans son neuvième long métrage, l’expérience d’un professeur de philologie qui voudrait faire de ses étudiantes des muses. Jeu de miroirs et de dualités où rien ni personne n’est-ce qu’il semble être, pas même le film.

Justement célébré pour la première fois par un musée français à travers une rétrospective d’ampleur, Seydou Keïta (1921-2001) ouvre le champ d’une photographie africaine moderne : au Grand Palais, les portraits du photographe malien éblouissent malgré une scénographie a minima.

A travers l'exil de plusieurs joueurs de Première Division en 1958, Un maillot pour l'Algérie parle intelligemment d'exil et d'identité nationale, racontant la quête de l'indépendance de l'ancienne colonie française à travers un aspect méconnu de son histoire, sinon des amateurs de ballon rond les plus pointus.