Toni (Royalty Hightower, une indéniable révélation), pré-ado noire du West End de Cincinnati, garçon manqué, taiseuse, isolée d’elle-même dans son monde, s’occupe après l’école en accompagnant son frère à la boxe, jusqu’au jour où elle est tentée de rejoindre The Lionesses, équipe championne de drill qui révise ses chorégraphies dans le même gymnase. Un premier long métrage remarquable et chaudement recommandé.

The Fits d'Anna Rose Holmer

Dans le centre de rétention (de détention) de Holot, dans le désert du Néguev en Israël, où sont rassemblés des milliers de demandeurs d’asiles africains - Erythréens, Soudanais… -, Avi Mograbi enregistre les séances d’un atelier de théâtre où les comédiens, personnages de leur vie, évoquent les vicissitudes de leur condition.

Entre les frontières d'Avi Mograbi 

Né à Leipzig en 1904, réfugié en France en 1935 pour fuir le régime nazi, engagé deux fois dans la Légion, Hans Hartung, amputé à deux reprises, pionnier de l’abstraction passé maître de l’abstraction lyrique, est remis au goût du jour via une expo où il est confronté à des toiles d’autres abstraits tout aussi lyriques tels Willem de Kooning, Cy Twombly, Simon Hantaï…

Hartung et les peintres lyriques

«Une image n'est pas une expression de la pensée. […] Elle est la pensée», avait écrit Magritte dans une lettre en 1963. Cette exposition, diablement dialectique, installe la peinture telle une machine à pensée fumante. Nocturnes exceptionnelles les 19, 20, 21, 22 et 23 janvier.

Magritte, la trahison des images