A la veille du cinquantenaire du festival qui promet d'être détonant en 2019 avec l'ouverture des bâtiments de Frank Gehry pour la Fondation Luma et de celui de Marc Barani pour la nouvelle ENS de la Photographie, la 49e édition des Rencontres de la photographie d'Arles frémit d'un nouveau monde où la photo serait souveraine et où le croisement homme-machine infuserait une nouvelle mystique. La parution du Louis Vuitton City Guide (au demeurant fort bien troussé) est un pavé dans le Rhône : Arles devient aussi attractif que Rome ou Tokyo. Le festival - obligé de dénicher des lieux (cette année Monoprix, Maison des Lices, Maison centrale d'Arles, quartier de Trinquetaille) - s'impose comme une vitrine où il faut être vu. Et les marques de luxe s'y précipitent. Alors que les Rencontres veulent garder le leadership dans le paysage planétaire de la photographie, cette croissance est aussi glissante qu'excitante.
Le Libé des photographes
Arles : les Rencontres du 49e type
Existential Nightmare, 2018, de Christto Sanz et Andrew Weir. (Photo Christto Andrew. Courtesy Metronom)
publié le 6 juillet 2018 à 17h56
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