Menu
Libération
Critique

Auroville, place de la concorde

L’utopie communautaire fait l’objet d’une exposition aux Rencontres d’Arles.
«From Without and From Within [The Auroville Project]», vue de l'installation au Kunstpavillon à Innsbruck, en 2017. (Photo Christoph Draeger & Heidrun Holzfeind)
publié le 27 juillet 2018 à 17h07

Il n’y a aujourd’hui guère plus de 2 000 habitants à Auroville. C’est à la fois peu et néanmoins suffisant pour que l’utopie perdure, un demi-siècle après sa création. «Lieu de vie communautaire universelle» implanté en Inde à côté de Pondichéry, la ville expérimentale se téléporte aux Rencontres d’Arles.

De bric et de broc (photos, archives, entretiens filmés, pierres, végétaux et artefacts glanés sur place, cadre reconstitué), l’ensemble conçu par Christoph Draeger et Heidrun Holzfeind compense une portée artistique limitée par l’envie de restituer le plus fidèlement possible les convictions, engagements mais aussi interrogations d’un microcosme si réfractaire aux conventions qu’on en reste baba.