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Libération

Au revoir

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publié le 8 novembre 2019 à 19h51

Photo En vue

Il reste deux jours pour filer au Grand Palais (75008) découvrir les allées de Paris Photo, la plus grande foire internationale consacrée à la photographie. Un mur de Patate cœur d'Agnès Varda (Galerie Nathalie Obadia) y côtoie un surréaliste comme Man Ray (Gagosian, 1900-2000), un américanologiste comme Joel Sternfeld (Xippas) et de jeunes talents comme Elsa & Johanna (la Forest divonne).

Paris Photo 2019

Ciné Juste à corps

En Géorgie, la danse nationale est une arme identitaire, indissociable de fierté phallique et de virilité martiale. Suivant le parcours d’un jeune aspirant prodige au ballet national, cet élégant film d’apprentissage fait de la biosphère chorégraphique le terrain d’observation des métamorphoses de genre et des luttes LGBT.

And then we danced

Art Toulouse-Lautrec, lignes de Butte

Né à Albi, Henri de Toulouse-Lautrec, venu de la campagne, est familier des corps des prostituées, des écuyères, des danseuses de cabaret, des animaux, des basses-cours, des chevaux. Le pilier de Montmartre sait les regarder. L’œuvre de l’artiste, exposée au Grand Palais, décrit la nature insoumise de la Belle Epoque. Il a mis la campagne à la ville, sur la Butte.

Toulouse-Lautrec

Ciné Main de maître

Ricochant du cinéma fantastique à la chronique sociale, le nébuleux film d’animation de Jérémy Clapin télescope le parcours macabre d’une main échappée d’une morgue et les errances d’un jeune homme à travers Paris, dans une mise en scène très sensorielle. A son meilleur lorsqu’il montre sans verbaliser, le film caresse les dédales de Charles Burns et de Quentin Dupieux.

J’ai perdu mon corps