En un temps où même les Nike qui puent des pieds ont un parfum à leur nom, nul ne s’étonnera que les jus de Céline Dion aient rapporté un milliard d’euros en huit ans. Que les diamants blancs (White Diamonds) de la regrettée Elizabeth Taylor valent leur pesant d’or, ni que les lancements prochains de Truth or Dare par Madonna ou de Someday du jeune Justin Bieber gonflent les espoirs des investisseurs.
Parfums de stars = dollars. D’ailleurs, les concurrents se bousculent sur les gondoles. En vrac et sans a priori : Britney Spears, 50 Cent, Kate Moss, David Beckham, Eva Longoria, Antonio Banderas, Alain Delon, Beyoncé, Boris Becker, Bruce Willis. Plus d’innombrables autres. L’intérêt ? Gagner de l’argent, bien sûr, mais aussi accroître sa visibilité, relancer une carrière fatiguée, diversifier ses activités.
Quant à celui de l'industrie concernée, cette tendance, ou plutôt ce «business model» désormais inexorable, est la progression logique d'un secteur sans cesse en recherche de nouveaux coups, nouveaux lancements, nouveaux noms pour de nouveaux marchés. Après la mode, la cosmétique et la bijouterie, après les bagnoles et les chaussures, après les femmes, les hommes et la mixité, c'est donc désormais au tour des fragrances people à destination des (très) jeunes acheteurs de prendre leur part du gâteau.
«La plus grosse partie de notre chiffre d'affaires provient encore de nos marques de designer (Calvin Klein, Balenciaga, Chloé, Marc Jacobs), précise toutefois R