Aen juger par l'aisselle extrêmement velue que Madonna a postée sur son Instagram en fin de semaine et à lire la légende de la Ciccone figurant sous l'hirsute dessous de bras, «Long hair, don't care» (en gros, «poils longs et je m'en tape»), pas de doute : le poil est de retour. Du reste, tous les féminins l'ont proclamé d'une seule voix, à examiner Kate la brindille à poil dans le dernier Lui, Lady Gaga la touffe très très en poils dans le magazine Candy, ou Gwyneth qui ne sait plus quoi inventer pour sortir de sa cuisine et qui évoquait récemment la «seventies vibe» de son buisson personnel.
Faux-naturel. La question n'est pas de savoir s'il est de retour ni où il était parti, ce poil (chez nos consœurs du Nord qui l'ont toujours porté haut et fort aux pattes), mais voilà une tendance semblant signer l'arrivée d'un faux-naturel dont les stars ont le secret, qui accompagnerait l'idée que Photoshop, «moi, jamais never», genre Gisèle B dans la campagne BLK DNM (en même temps, gaulée comme Gisèle, je veux bien me passer de Photoshop aussi). Voire Beyoncé qui lance, encore une fois la première, la tendance du Bedstagram où je me photographie au réveil, c'est trop frais trop mignon, et ça, tu vois Beyoncé, pas de mon vivant. Sans parler du Botox nein danke qui fait de plus en plus fureur, mais là, on ne citera personne, ce serait trop cruel.
Bref, prends Cameron Diaz, pas trop mal servie par notre s