A vue de sein, l'idée est assez lumineuse. Lutter contre les lois de la gravité mammaire, sans passer par la case prothèse, lifting du buste, chirurgie lourde remontante. Ainsi une société israélienne, Orbix Medical, qui annonce sur son site avoir reçu l'agrément CE fin 2013, a mis au point un système assez ingénieux consistant à, je cite, «insérer une élingue de silicone sous la poitrine, qui agit comme un soutien-gorge de l'intérieur». Une élingue? Pour tous ceux qui ne pratiquent pas couramment la docker-langue, il s'agit d'un accessoire servant au levage ou à l'arrimage de charges. Un mot peut-être un peu fort concernant les poitrines, même en 105D, mais passons.
Parce que pour l'instant, explique à Libération Yossi Mazel, directeur de la société, ça ne concerne que les cas de réduction ou augmentation mammaire: «Le problème avec ces opérations, c'est qu'après quelques semaines, les seins retombent. Vous augmentez ou réduisez les seins, mais la peau est la même. Avec l'implant Orbix, c'est comme un soutien-gorge qu'on ajoute, la pression du sein va sur l'implant, pas sur le sein.» Des essais sont donc menés en Belgique depuis cinq ans: «Il faut avoir mené des essais cliniques avant d'avoir l'agrément et nous avons d'excellents résultats», poursuit Yossi Mazel qui souligne que d'autres tests ont lieu en Allemagne, au Danemark, en Grande-Bretagne. Le prix? Il est à la discrétion du ch