Ce qui est formidable avec ces élections du type le plus sexy, le plus beau, le plus goûtu du monde entier, c'est qu'il permet de découvrir des gars dont on avait jamais entendu parler. Prends l'inénarrable Channing Tatum, parfaitement inconnu de nos services pipeule (mais on est assez indigents de ce côté-là) jusqu'en novembre 2012, où l'acteur est sacré «homme le plus sexy de l'année» par le magazine People qui renvoya Ryan Gosling à la douzième place - ce qui n'était guère visionnaire, mais c'est une autre affaire - pour élire une masse de muscles-machoire carrée-un peu Gai-pied d'autrefois. Après Bradley Cooper en 2011, c'était hard.
Ce coup-ci, c'est l'élection de Mister World en Grande-Bretagne qui a sacré Nicklas Pedersen, dimanche 15 juin (jour anniversaire de Johnny H, mais ça n'a rien à voir), mâle le plus sexy de l'année. Bon. Qu'est- ce qu'on a? Un Danois blond, d'ailleurs Mister Danemark, passé devant les représentants du Mexique (troisième) et du Nigeria (deuxième) après plusieurs épreuves. Dont un entrainement commando avec l'armée britannique qu'on regrette vivement d'avoir raté. Quelque 50 000 dollars en poche (37 000 euros), une belle petite gueule, certes, mais pas de quoi faxer à sa mère, surtout, selon les organisateurs, une «forte personnalité et un fort caractère» (et limite une tête à claques mais c'est personnel). Que chacun