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Mondial

Ces footeux coiffés au poteau

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Dimanche, lors du premier match de l’équipe de France au Brésil, ça sentait le rendez-vous groupé chez le coiffeur. La tendance chez les Bleus cette année, c'est l'iroquoise, la crête, la mèche avec beaucoup de gel. Revue de détails.
France's national soccer team player Mathieu Debuchy arrives for a training session at the Botafogo soccer club's Santa Cruz stadium in Ribeirao Preto, 336 km (208 miles) northwest of Sao Paulo, June 11, 2014. REUTERS/Charles Platiau (BRAZIL - Tags: SOCCER SPORT WORLD CUP) - RTR3TAJ6 (© Charles Platiau / Reuters)
publié le 18 juin 2014 à 17h30
(mis à jour le 19 juin 2014 à 10h56)

Depuis le début de la Coupe du monde, chacun y va de sa vanne sur les coiffures des joueurs. Vingt-cinq ans après le mulet de Rudi Völler, vingt ans après le catogan de Roberto Baggio et seize ans après le crâne rasé de Fabien Barthez, il était temps de refaire un point sur les nuques de nos champions, avant le France-Suisse de vendredi, à Salvador.

Notre caution : Marc Pons, coiffeur (parisien) avec points de vue.

La tendance 2014 c'est plus que jamais la crête - métrosexuelle, la crête. Amis de la tectonique, votre culture a disparu comme elle était arrivée mais vos mèches sont restées gravées dans le marbre. «Dans l'équipe de France, il y a un goût très prononcé pour des crêtes de plus en plus périlleuses et ailleurs pour des barbes de plus en plus longues, constate Marc Pons, notre coiffeur-témoin. Ça correspond à la mode de la rue. Mais comme pour toutes les modes, au départ, les proportions sont bonnes et puis ça dérape, ça empire, ça part dans les extrêmes. Ces athlètes sont clairement dans l'amour de leur propre physique. Je me demande si l'idée de ces coupes vient d'eux ou de leur coiffeur. Ce sont les derniers types à pouvoir se permettre ce genre d'excentricités capillaires. Les trois quarts des gens ne le peuvent pas. En costard-cravate, on ne se lâche pas à ce point car ça impose de devoir se justifier. Il serait intéressant de voir comment ces joueurs vont gérer ça dans trente ans. Mais ça doit être quelque chose, les vestiaires, avant le co