Comment libérer le potentiel individuel et collectif d'une

entreprise? Amener les uns et les autres à «faire la différence»? Il n'y a pas de réponse unique à cette question: à chaque entreprise en fonction de son organisation, ses marchés, sa culture, de trouver le moyen d'établir un équilibre entre les facteurs d'épanouissement humain et ses exigences de développement, afin de mobiliser l'énergie de larges segments de la force de travail, et pas seulement d'une élite. Une étude de trente entreprises ayant réussi dans le domaine permet de dégager cinq voies prometteuses: la voie «métrique» est la plus accessible car elle est «rationnelle». Grâce aux processus de gestion mis en place, chacun sait ce que l'on attend de lui, pourquoi son travail est important, comment seront mesurés ses progrès, quelle pourra être sa progression de carrière. Combien d'entreprises françaises peuvent affirmer que chaque employé est parfaitement au clair sur ces points? Mais, pour aller au-delà, il faut ajouter aux facteurs rationnels des facteurs émotionnels. La voie des «valeurs et de la fierté» puise dans l'histoire de l'entreprise pour fédérer le personnel autour de valeurs communes. Elle se bâtit sur la durée. Peu d'entreprises savent, à l'instar de Michelin ou Matra, mobiliser autour de leurs «mythes fondateurs», en particulier pour passer les caps difficiles.

La voie «entrepreneuriale» cherche à offrir aux collaborateurs la possibilité de démontrer leurs capacités créatrices et s'attache à