Menu
Libération

EMPLOI: La galaxie des entreprenautes. La vie selon Jérémie...

Article réservé aux abonnés
par
publié le 12 juillet 1999 à 23h44

Sa journée. «Je vérifie que tout se passe bien dans l'entreprise. Je

passe mon temps en rendez-vous ou au téléphone. A parler, à participer à des réunions, à voir des gens, à répondre à des mails. En fin de journée, j'ai mal au crâne à cause du téléphone portable.»

Sa nuit.«Souvent, je dîne au restaurant, avec des clients, des partenaires ou des associés. Ou bien je rentre directement chez moi. Comme c'est chez mes parents, le repas est prêt. Puis je vais dans ma chambre. Je reste jusqu'à quatre heures du mat sur mes machines. Je réponds à mon courrier électronique. Je reçois en moyenne 300 mails par jour. Impossible de tout traiter pendant la journée. Je passe deux heures à lire les sites d'actu. J'en regarde une quinzaine, pour tout savoir sur ce qui se passe. La journée, j'ai à peine le temps. J'en profite aussi pour rédiger les cahiers des charges pour la société, pour relire les contrats.»

Son week-end. «Le vendredi, vers 14 heures, je commence à sentir la fatigue. Le samedi, je ne travaille pas. Je me repose toute la journée, sur mon lit. C'est aussi une question de religion: je suis le sabbat. Mais je conseille à tout le monde de faire ça: le samedi, dormir et lire. Le soir, je sors. Puis je travaille jusqu'à 8 heures du matin. Le dimanche, je me lève vers midi. Je regarde le Vrai Journal de Karl Zéro, puis les Guignols. L'après-midi, je bosse.»

A 21 ans" «A mon âge, quand ils sont étudiants, c'est encore pire que nous. Ils sont encore plus stressés, par exemple quand