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EMPLOI. Apprentis camelots du Net.A la recherche d'un revenu d'appoint ou plus, des particuliers vendent produits et services en ligne. Reste à attirer les clients.

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publié le 18 octobre 1999 à 1h14

Ils sont éleveurs de perroquets, loueurs de cassettes vidéo,

bouquinistes ou photographes, entre autres. Jusque là, rien de particulier. A cette nuance près qu'ils proposent leurs produits ou services sur l'Internet. Ils expérimentent le commerce électronique à leur manière. Certains envisagent d'en vivre, d'autres en attendent un simple complément de revenu. Comme le souligne Denis Ettighoffer, auteur de e.Business Generation (1), ces candidats à la pluriactivité peuvent trouver dans l'Internet une opportunité nouvelle. Que le temps libéré par les 35 heures encouragera peut-être. L'évangéliste de la Net-économie s'est lancé dans une enquête (plus qualitative que quantitative) sur l'identité de ces nouveaux entrepreneurs. Il apparaît que les cyberentrepreneurs, loin d'être de jeunes génies de l'informatique, sont souvent des quadras. Une grosse moitié est diplômée de l'enseignement supérieur et 45 % travaillent en famille. Ces aventuriers du commerce électronique tâtonnent. Seuls 30 % d'entre eux ont passé des accords avec d'autres sites pour se faire connaître, 21 % font appel à des transporteurs, et seulement 27 % proposent des règlements sécurisés. Le plus difficile pour eux n'est pas de créer un site web, mais de savoir attirer le chaland. Evidemment, avoir une belle vitrine ouverte sur le monde entier ne sert à rien si personne ne passe devant. Et le service doit suivre: prise de commande, paiement, livraison.

Les opérateurs sont dans les starting-blocks. Depuis le début