A Strasbourg, l'an 2000 se déguste. A minuit vingt, 10 000 petites
brioches enfermées dans une grande porte de lumière en Plexigas dressée en plein centre-ville seront offertes aux Strasbourgeois. Dix horloges, en pain elles aussi, donneront l'heure des villes du bout du monde. La recette de ce pain-brioche (selon les organisateurs, le pain est le «symbole du partage», et il aura un peu goût de brioche car c'est jour de fête) a été inventée pour la circonstance par la fédération des boulangers et apprentis boulangers du Bas-Rhin. Même heure, même lieu: un orchestre de salsa (Candela) et une formation de tango (Arrabalero) joueront jusqu'aux alentours de 3 heures du matin et plus tard si le froid glacial des nuits de décembre n'a découragé personne.
Le début de la fête du passage à l'an 2000 aura été salué à 23h58 par l'embrasement de la cathédrale, autre lieu emblématique de la capitale alsacienne. Les douze coups de minuit seront tirés en pyrotechnie par de brefs (toujours le froid") mais intenses feux d'artifice façon «bouquet final» dispersés dans six quartiers de l'agglomération strasbourgeoise.
A Nancy, les habitants sont appelés à se rassembler place Stanislas, point de rencontre des moments de liesse, où un film retraçant un siècle d'images de ladite place sera projeté en boucle sur écran géant toute la soirée à partir de 18 heures. Les douze coups de minuit seront annoncés par les cloches des églises de la ville, et un feu d'artifice rythmé par les musiques du siècle se