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EMPLOI. Le XXIe siècle au travail. Du divan au poignet, le règne du PC.

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publié le 10 janvier 2000 à 22h02

British Telecom a imaginé une console de communication

(microprocesseur, vidéophone) qu'on porte au poignet. Sans prévoir les séances de kiné pour la tendinite qui va avec. L' «homme-bureau» ne se déleste l'avant-bras qu'en arrivant physiquement dans son entreprise. «Télépendulaire», il ne passe que deux jours par semaine au bureau. Quand il retrouve ses collègues, c'est en position allongée. Installé sur son «divan du netsurfer» (photo), il se cale une jambe de chaque côté de l'ordinateur. Les capteurs intelligents du PC comprennent alors qu'il est prêt à travailler. L'ordi s'allume seul, attend les instructions. Il y a quelques années, c'était la cacophonie sur l'open-space: chacun parlait à son ordinateur, les voix s'entrechoquaient dans un pénible brouhaha. Récemment, l'entreprise a acheté un nouveau logiciel. Désormais, le PC lit sur les lèvres. Anita, manager de la communauté virtuelle, était déjà il y a dix ans une pionnière du télétravail. Depuis sa promotion, toute l'équipe bénéficie à la maison d'une station de travail ultraplate. C'est un sous-main (photo), conçu par Laurent Chapuis, un ancien élève de l'Ecole supérieure de design industriel (Paris, France). Pas de clavier, un logiciel de reconnaissance de l'écriture manuscrite suffit. Le sous-main intègre aussi un scanner pour numériser les photos prises chez les clients, et un haut-parleur pour entendre les sons capturés en accompagnement. Anita n'est pas du genre à contrôler les horaires. Au bureau, c'est 32 he