D'abord il y a la vue, 360° sur tout Paris, avec une terrasse en
forme de piste de décollage (en moins long tout de même) au sommet du bâtiment. En dessous, 5 500 m2 de vastes plateaux et de mezzanines répartis sur cinq étages. Pour l'instant, l'ensemble n'est qu'une gigantesque carcasse d'immeuble désossé, un chantier en cours. «Mais tout sera beau, spacieux, lumineux», promet Rémi Babinet, directeur de création à l'agence de publicité BETC (1), filiale du groupe Euro-RSCG.
A la recherche de nouveaux locaux, il a élu ce lieu comme on choisit une maison. Un quartier vivant le Xe arrondissement à Paris avec ses boutiques et ses cafés , un espace tout en volume un ancien grand magasin de meubles. «Nous voulions un lieu qui nous plaise, où l'on soit bien, explique le directeur. La plupart des bureaux que je connais sont agressifs. C'est contre-productif.» A ses yeux, ce qui fait le luxe d'un endroit clos, comme un lieu de travail, c'est l'espace et la lumière. «Pourquoi les gens seraient-ils plus mal au bureau que chez eux?», se demande Babinet.
Avec le déménagement, les 280 salariés de l'agence devraient gagner un m2 chacun (soit 9 m2 par tête de pipe). Un vrai plus quand la tendance est à réduire la surface par salarié. «Nous ne profitons pas, comme c'est souvent le cas, de l'espace ouvert pour caser plus de monde par m2», explique Rémi Babinet. A chacun, une grande table de travail la même pour tous, de la secrétaire au directeur installée sur un des quatre grands pla