Les points blancs:
La boîte aux lettres du «Satiricon».
La ville de Toulouse a gagné le procès qu'elle lui a intenté dès la parution du numéro 1 en 1995. «Lou journal des mémés qui aiment la castagne» y a gagné, lui, en publicité. Le Satiricon, douze pages et plein de dessins, dénonce, en rigolant, les associations fantômes que subventionne la mairie, les retraites que se mitonnent les conseillers régionaux de Midi-Pyrénées ou les affaires du tribunal de commerce. La boîte aux lettres de ce satirique trimestriel réalisé par des bénévoles est approvisionnée par toutes sortes de facteurs anonymes.
Le Stadium, arène du rugby.
Reconstruit pour accueillir la Coupe du monde de football en 1998, le Stadium de Toulouse fait les riches heures de son équipe de rugby. Pendant que le Toulouse Football Club fait du yo-yo en deuxième division devant des gradins dégarnis, le Stade toulousain y dispute en grand ses matchs de Coupe d'Europe de rugby. Le trois-quarts aile Emile N'Tamack aime demander aux 37 000 spectateurs d'encourager son équipe quand sa mêlée s'approche des buts adverses. Mais le public est aussi enthousiaste pour les «rouge et noir» que pour le Stadium et son architecture.
Le fil d'Ariane du périphérique.
Il n'est plus indispensable de traverser la ville pour se rendre en Espagne ou à la mer. La ville délestée respire mieux depuis qu'est bouclé ce double anneau de rocades baptisé périphérique intérieur et extérieur. Il y a peut-être des choses plus poétiques qu'un bouchon auto