La longévité maximale est une caractéristique génétique des espèces.
Elle est de 80 à 120 ans pour l'homme, de vingt-quatre heures pour l'insecte éphémère et de près de" deux siècles pour la tortue des Galapagos.
Il existe des maladies génétiques humaines caractérisées par un vieillissement accéléré, dès 20 ans (syndrome de Werner), voire dès 10 ans (progéria). Le gène du syndrome de Werner a été identifié; il code une enzyme qui intervient dans les fonctions et la réparation de l'ADN. Une corrélation générale est d'ailleurs observée entre l'efficacité des systèmes de réparation des dommages qui s'accumulent toute la vie au niveau de l'ADN des chromosomes et la longévité de l'espèce.
Certains gènes suppresseurs de tumeur, ou antioncogènes, pourraient aussi intervenir dans le contrôle génétique du vieillissement: d'activité diminuée, ils prédisposent au cancer; à l'inverse, leur augmentation d'activité entraîne un ralentissement des divisions cellulaires et l'apparition de signes de sénescence.
Enfin, les télomères, structures d'ADN situées à l'extrémité des chromosomes, constituent de bons témoins du vieillissement car ils se raccourcissent à chaque division cellulaire. En deçà d'une certaine taille, les signes de sénescence apparaissent. En revanche, les télomères sont réparés en permanence par l'enzyme télomérase activée dans les cellules cancéreuses qui prolifèrent indéfiniment. Ainsi, ce sont les mêmes systèmes qui peuvent orienter une cellule soit vers la sénescence, soit