Ça ne dure pas"
Les temples japonais du VIIe siècle, les églises norvégiennes du XIIe, les maisons à colombages normandes ou alsaciennes datant du Moyen Age, les demeures américaines remontant à l'arrivée des Européens prouvent que le bois résiste à l'épreuve des années et des intempéries. Certaines essences (le red cedar, le mélèze) ont pour caractéristique de supporter naturellement l'adversité de la météo et du temps qui passe. En revanche, les autres bois ont besoin d'être traités avec des produits fongicides et insecticides. Les façades en bardage de bois reçoivent en général une couche de lasure, une peinture microporeuse qui permet au bois de respirer, tout en le protégeant. Mais selon les régions, le climat, il est nécessaire de repeindre tous les huit à dix ans. Pour durer, ce genre de maison doit être construite selon des normes très rigoureuses qui la protègent notamment de l'humidité.
Ça brûle" Les demeures en bois ne brûlent pas plus que les autres. Pour la maison individuelle (parpaings, brique"), la réglementation exige une tenue au feu d'un quart d'heure afin de permettre l'évacuation des occupants. Le bois répond à cette norme. Car, à l'épreuve du feu, le bois se consume doucement. La chaleur est transmise lentement car la conductibilité thermique du matériau est faible. Contrairement au fer, par exemple, le bois se dilate peu à l'épreuve de la chaleur. Les assureurs ne s'y sont pas trompés: la prime pour la maison en bois n'est pas plus chère que pour une mai