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Portrait

A dix mois des municipales. Troisième étape d'un tour de France des villes. Toulon. Jean-Charles Marchiani, Odette Casanova, Hubert Falco, Jean-Marie Le Chevallier.

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publié le 19 mai 2000 à 1h01

Jean-Charles Marchiani.

L'ancien du contre-espionnage.

56 ans. Préfet en disponibilité. Ancien agent du Sdece (contre-espionnage), il s'est fait les dents en tant que préfet du Var, de 1995 à 1997, prenant d'assaut Châteauvallon et les rappeurs de NTM. Boosté par les 20,72% du RPF à Toulon aux européennes de juin 1999, il tente de récupérer la ville sur les décombres du FN pour remplacer l'extrême droite par la droite extrême.

Odette Casanova.

L'espoir de la gauche.

64 ans. Prof de maths à la retraite. Députée, conseillère régionale et municipale. Longtemps militante de l'ombre ­ entrée au PS en 1972, tendance Ceres (chevènementistes), elle n'a acquis son premier mandat, régional, qu'en 1986 ­, elle a gagné ses galons en battant Cendrine Le Chevallier (FN) aux législatives en 1998, une victoire qui a sonné le reflux du Front sur Toulon. Elle était déjà tête de liste de la gauche aux municipales de 1989, mais la bataille était alors ingagnable. Cette fois, elle l'est, ce qui rend le défi encore plus rude.

Hubert Falco.

Le favori.

53 ans. Ancien chef d'entreprise. Il ne s'est pas encore déclaré officiellement, mais sa candidature ne fait aucun doute. Bien implanté localement, il pourrait partir comme favori dans cette ville de droite. Mais la présence de Marchiani et la montée de la gauche le fragilisent.

Jean-Marie Le Chevallier.

Le maire sortant.

63 ans. Elu maire en 1995 à la faveur d'une triangulaire (le PS n'avait pas voulu se retirer au profit du maire UDF sortant François Trucy)

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