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EMPLOI. Ressources humaines autour du monde. Les DRH de sept pays au banc d'essai. Pour les candidats à l'émigration.

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publié le 29 mai 2000 à 0h45

Sur quels critères recrute-t-on à Londres? Comment les Japonais

forment-ils leur personnel? Quels sont les dispositifs d'évaluation en vigueur aux Pays-Bas? Le 8e congrès mondial de gestion des ressources humaines (1) se tient cette semaine à Paris, l'occasion pour les DRH de comparer leurs pratiques. L'ANDCP (Association nationale des directeurs et cadres de la fonction personnel) et Manpower ont fait une étude comparative (2) sur le sujet. Et interrogé 2 800 DRH de sept pays (Allemagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Pays-Bas).

Dialoguer. Les DRH allemands, une fois n'est pas coutume, sont les plus optimistes sur la question du dialogue social. 93% d'entre eux estiment que le patronat est plutôt «tourné vers l'échange»; 91% prêtent les mêmes intentions de dialogue aux salariés et 60% aux syndicats. A contrario, les DRH français ne sont pas tendres avec les syndicats nationaux, qu'ils considèrent à 52% «tournés vers le conflit» et avec le patronat, auquel 56% d'entre eux imputent des intentions belliqueuses.

Recruter. Aux Etats-Unis, c'est le diplôme qui prime à l'embauche dans 51% des entreprises interrogées, même si les recruteurs américains estiment à 44% que «l'attitude» fait ensuite la différence. Les néerlandais (à 48%), tout comme les japonais (à 53%) sont eux plus attentifs au «savoir-être» du futur salarié qu'à son cursus scolaire ou ses expériences professionnelles. Les allemands ne jurent que par sa compétence (selon 59% des DRH), comme les fran