Emprunter sur l'Internet pour se loger? C'est, dit-on, facile, rapide et on y décroche des taux records. A voir!

Premier casse-tête: trier parmi la forêt de sites qui font commerce du crédit sur le Web. Entre juin 1999, date de lancement des premiers e-prêteurs, et aujourd'hui, une bonne vingtaine d'intermédiaires se sont lancés sur ce créneau. Meilleurtaux, l'un des ancêtres, affiche 15 000 demandes de crédit en six mois. Discountis, lancé fin avril, annonce 4 500 «comptes ouverts». Mais ni l'un ni l'autre ne souhaitent pour l'instant donner le chiffre des dossiers de prêt qui sont allés à leur terme. C'est une activité trop récente, plaident-ils, pour que les chiffres soient significatifs. De fait, nombre de sites sont encore «en rodage».

Délais variables. Seconde épreuve: répondre aux questionnaires. Chez E-Loan, c'est simple, la fiche de renseignements que l'on remplit à l'écran n'exige guère que les coordonnées du futur emprunteur. D'après ce que l'on comprend, la procédure de demande de prêt se passe de A à Z par téléphone. Le Net ne sert qu'à recruter les futurs clients. A l'opposé, chez Meilleurtaux, un gros quart d'heure est nécessaire pour remplir tous les champs, succession de rubriques balayant le pedigree de l'emprunteur, l'acquisition qu'il convoite, ou le détail de ses ressources financières, du compte sur livret au compte titres. Discountis est tout aussi inquisiteur, mais ­ insigne avantage ­ il répond par

retour de clic. Il annonce alors très précisément la co