Il suffit de se dessaper à la diable, d'éparpiller T-shirt et pantalon comme si on n'allait jamais se rhabiller, de se prendre les pieds dans slips, culottes et caleçons, et de réinventer l'envol de culs blancs sous la lune façon lapins de garenne, pour espérer en revenir «aux civilisations qui permettaient l'orgie, aux mystères priapiques, aux réunions du sabbat dans les nuits du Moyen Age», dont parlait Jules Romains. Il y a dans cette cérémonie branquignole du bain de minuit, des nostalgies de sorcières en cure de thalasso, des invocations de diableries iodées et des copinages avec les vampires des océans, que l'algue ne ferait pas fuir autant que l'ail. Sauf que, en ces contrées tempérées, la messe noire vire souvent à la caillante pour racaille récalcitrante. D'abord, ça tient du chiche-cap-d'ac à qui montrera son zizi et du bizutage des pudeurs des deux sexes. La tactique des plus coinços étant de faire fissa pour aller jouer Neptune avec goémon en guise de feuille de vigne ou Vénus changeant l'écume qui la vit naître en bain très, très moussant. Les fiers à braquemart et les avantageuses très acquises paradant en paons suffisants, au risque de shooter dans un rocher masqué ou de se tessonner une canette dans le pied. Mais, c'est ensuite que la parité n'est plus respectée. Saisi par un courant froid aussi chien qu'un labrador, ces dames en ressortent tous tétons tétanisés, quand ces messieurs ont beau se pencher sur le désastre, ils doivent bien constater que leurs par
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